Annabelle Drory
À propos

À propos

Après avoir exercé de nombreuses années comme avocate au barreau de Bruxelles, avoir approché l’architecture, l’immobilier et enfin la promotion théâtrale, le parcours photographique et pictural d’Annabelle Drory est, quant à lui, celui d’une autodidacte ! 

Être autodidacte, c’est le chemin de la liberté. Qui permet aussi de faire primer la spontanéité sur le savoir.

Elle a toujours été fascinée par la mer, sa ligne d’horizon, ses lumières, son bruit, ses vagues, ses couleurs changeantes et ses perspectives.

Les mers, et principalement celles du Nord, sont des espaces qui respirent et des lieux porteurs de beauté ; je ressens toujours le profond désir de partager mes émotions au travers de ma peinture, tout en développant ainsi la conscience de mon être au sein de mon environnement.

Après l’avoir beaucoup photographiée, elle s’approprie aujourd’hui la toile de manière instinctive, avec le souvenir du réel mais avec l’interprétation qu’elle en fait, reflet de sa sensibilité, de son moi intérieur.

Je préserve en effet ma liberté d’interprétation instinctive, ce qui m’amène parfois à l’abstraction,. La sérénité, la mélancolie, la solitude entourée, l’absence et l’appartenance s’y mêlent.

Telle une éponge naturelle, Annabelle Drory absorbe avec volupté ce que n’avions pas vu et nous en restitue la quintessence par un savant mélange de lumières, de matières et d’égarements maritimes. 

Le point de départ de mes peintures est souvent intuitif, les matières façonnées par le couteau et les accidents imprévisibles m’aidant à tisser un lien entre le construit et la part de rêve. J’attache de l’importance aux couleurs en ce qu’elles reflètent la vitalité du monde naturel. Je privilégie les couleurs minérales, les demi teintes et les camaïeux de gris et bleus qui s’allient harmonieusement aux couleurs de la mer et du voyage.  Et si l’acrylique correspond bien à mon tempérament impatient, je recours cependant de plus en plus à l’huile pour sa douceur et sa profondeur.

Son travail est tantôt figuratif, tantôt abstrait, l’essentiel étant de laisser au spectateur sa liberté d’interprétation. Par la photo, l’huile ou l’acrylique, la toile blanche ne le reste pas longtemps : la création est diverse, spontanée et séduisante. Photographier la mer est un bonheur pour le photographe, la peindre reste en revanche un défi pour le peintre. 


Pour moi, le défi principal est celui de faire partager mes émotions et de nourrir l’imaginaire de l’autre autant qu’il me nourrit.

Annabelle Drory